FOSPAC 2023: Les petits producteurs/productrices et les acteurs de la société civile réunis à la Foire des Semences Paysannes (FOSPAC) à Esse, se mobilisent pour la reconnaissance d’un système semencier paysan au Cameroun.

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Plus de 1000 producteurs agricoles, une centaine d’organisations paysannes et une trentaine d’organisations de la société civile camerounaise – réunis du 24 au 26 février 2023 à Esse dans le cadre de la troisième édition de la Foire des Semences Paysannes du Cameroun (FOSPAC 3) ont rédigé une déclaration en faveur de la reconnaissance d’un système semencier national.

Dans cette déclaration intitulée « La concrétisation des droits semenciers paysans au Cameroun », Inades-Formation Cameroun, aux côtés du Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD) et des autres organisations de la société civile ont examiné la situation des semences paysannes au Cameroun et ses impacts sur la concrétisation du droit à une alimentation saine, suffisante et durable pour tous au Cameroun.

Tous ces acteurs/actrices mobilisés souhaitent que les gouvernants respectent les engagements pris au niveau international pour garantir les droits semenciers paysans. Cela passe notamment par :

–           La consécration juridique d’un système semencier paysan à part entière, mettant sur pied un dispositif de contrôle qualité efficace et adapté aux conditions spécifiques de l’activité semencière paysanne ;

–           La mise en application des instruments juridiques nationaux existants qui contribuent à protéger les droits semenciers paysans ;

–           La promotion et la facilitation de l’Entreprenariat Semencier Paysan (ESP) vecteur d’une transformation substantielle de l’économie agricole et de gains considérables pour les paysans ;

Par ailleurs, ils invitent le gouvernement de la République du Cameroun à devenir un partenaire stratégique dans le renforcement des capacités institutionnelles des communautés agricoles  en matière de pratiques agricoles économiquement et écologiquement viables, notamment l’agroécologie, qui permettent d’accroître la production alimentaire, d’améliorer les revenus des agriculteurs et d’assurer la sécurité nutritionnelle des communautés locales à faible coût, tout en offrant d’énormes retours sur investissement, tant sur le plan socio-économique que pour l’environnement.

Au travers de cette déclaration, Inades-Formation Cameroun, le RADD et les Organisations de la Société Civile présentes à la troisième édition de la FOSPAC demandent au gouvernement de la République du Cameroun « de canaliser les financements vers l’agroécologie, afin de renforcer la résilience du système alimentaire national en cas d’événements imprévisibles ».

Notons également que toutes ces organisations se sont engagées à créer une plateforme des organisations pour la promotion des semences paysannes. Cette vitrine aura pour mission de :

  • Organiser et de promouvoir un système semencier paysan au Cameroun ;
  • Mettre sur pied un dispositif harmonisé de contrôle de la semence paysanne ;
  • Identifier, protéger et promouvoir les semences en voie de disparition
  • Sensibiliser, informer et mobiliser largement les parties prenantes ;
  • Défendre les droits semenciers paysans ;
  • Développer un Entreprenariat Semencier autour des semences Paysannes (ESP) qui sera proposé au gouvernement ;
  • Mener une campagne de plaidoyer pour la reconnaissance de la semence paysanne au Cameroun.

Lire l’intégralité de la déclaration

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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