Knowledge Centre for Organic Agriculture in Central Africa calls for a law to promote and implement healthy agriculture in public policy / GIZ/PCAC

atelier Agribio1

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L’atelier de restitution de l’étude du cadre juridique de l’agriculture biologique au Cameroun a réuni le 26 septembre 2023, plus d’une vingtaine de participants dont les représentants des services techniques des sectorielles compétentes, à savoir : MINEPDED, MINSANTE, MINCOMMERCE, MINADER, les organisations non gouvernementales et plusieurs acteurs de la chaîne de valeur de l’Agriculture Biologique et de l’Agroécologie. Cet atelier qui s’est déroulé au Yaahot Hôtel à Yaoundé, a permis de présenter un état des lieux critique du cadre réglementaire de l’Agriculture Biologique au Cameroun, afin de susciter un engagement des acteurs institutionnels clés, en faveur de la promotion de l’agriculture biologique dans les politiques publiques.

 

Au-delà de contribuer au plaidoyer pour le renforcement du cadre juridique de l’agriculture biologique au Cameroun, l’étude menée avait pour but d’identifier les textes de loi du Cameroun, en relation avec l’agriculture biologique, de réaliser une analyse critique et prospective des dispositions, d’identifier et d’analyser les instruments nationaux.

En effet l’avant-projet de loi sur l’agriculture biologique, en gestation depuis 2006, repris avec l’appui de la coopération allemande à travers la GIZ dans le cadre du programme PROCISA en 2020, avait fait l’objet d’un examen et d’une relecture au cours d’un atelier interministériel tenu à Kribi les 25 et 26 février 2020. En 2023, ce projet n’est toujours pas intégré dans les politiques publiques. D’après M. Stanislas BILA, sous-directeur de la Réglementation, des Semences et de la Quarantaine Végétale (RSQV) au Minader, c’est la primature qui devrait conduire ce processus vers son aboutissement.  Pour le représentant du Ministère de la Santé publique, il est important d’accroître la sensibilisation auprès des populations. Pour ce faire, les Organisations de la Société Civile (OSC) doivent se rapprocher de la direction de la santé pour l’organisation de vastes campagnes de sensibilisation.

En ce qui concerne le statut de l’agriculture biologique, il s’agit d’un système de production agricole visant la protection de la santé de l’homme, des animaux et de l’environnement.  Il est également question de conquérir de nouveaux débouchés, en raison de la demande de plus en plus croissante sur le continent.

Selon les experts présents aux travaux de l’atelier, en Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique, soutient le représentant du Centre de Coopération Internationale de la  Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) dans son article intitulé « l’Agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole ».

Le professeur KAMGANG Théophile, coordonnateur du CRESA FORET-BOIS estime qu’il est important qu’une enquête soit menée auprès des étudiants de la FASA (Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles) afin de savoir quels sont ceux qui sont intéressés par les produits biologiques, bref faire un sondage pour avoir les statistiques.

Vue d’ensemble des participants à l’atelier

 

L’agriculture biologique présente l’avantage de diminuer « les impacts négatifs de l’agriculture conventionnelle sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. Elle améliore la résilience des systèmes agricoles. Ses techniques spécifiques peuvent, dans certaines conditions, accroître la productivité agricole, même si les rendements sont en moyenne inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle ». Cependant, malgré l’existence de la demande qui croît au fil des ans, ce type d’agriculture est encore très peu vulgarisée sur le continent africain. En effet, en Afrique, l’agriculture biologique certifiée couvre 1,8 million d’hectares, soit seulement 0,2 % des terres cultivées du continent, d’après les statistiques de l’IFOAM (Fédération Internationale des Mouvements de l’Agriculture Biologique) et du FIBL (Institut de Recherche de l’Agriculture Biologique).

Parmi les recommandations formulées par les experts à l’issue de cet atelier, il est ressorti les principaux points suivants :

  • La création des points focaux CCAB dans tous les ministères concernés par la promotion de l’agriculture biologique ;
  • La nécessité de ressortir les actions spécifiques qui peuvent être menées par les ministères concernés au profit de la promotion de l’agriculture biologique et qui seront suivies par les points focaux ;
  • Le CCAB doit veiller à l’harmonisation des actions des différents ministères impliqués dans la promotion de l’Agriculture biologique ;
  • Le PCAC doit se rapprocher du ministère de la santé pour l’organisation des sensibilisations auprès des populations sur la promotion et la consommation des produits biologiques.

Toutes ces recommandations formulées au niveau national par les sectorielles seront envoyées au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, au Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales et au Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable, après  validation par le comité de validation mis sur pied.

Notons que cet atelier de restitution de l’étude sur le cadre réglementaire de l’agriculture biologique au Cameroun a connu la participation de plusieurs départements ministériels concernés ainsi que celle des organisations partenaires.

 

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun

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ABCD2 project

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Project title

Supporting the scaling-up of community experiences and citizen monitoring of public policies in response to climate change in sub-Saharan Africa (ABCD 2 project)

2. Summary

The project to scale up community experiences and dynamics of citizen monitoring of public policies in the face of climate change in sub-Saharan Africa is the continuation of an initial project to capitalize on these experiences.

In fact, in 2022, with funding from the Basque Agency for Development Cooperation (ABCD), Inades-Formation carried out the “Study-capitalization of good practices in the face of the challenges of climate change and local governance in sub-Saharan Africa ” project, which capitalized on 50 experiences, including 31 climate change adaptation experiences and 19 governance experiences in 11 sub-Saharan African countries.

Based on the results of this pilot project, we have been able to identify and capitalize on some of the living realities of community efforts to combat the problems posed by climate change in Africa. They have been developed by a variety of players, including public services specializing in environmental and climate change management, civil society organizations and farmers’ organizations.

This second phase of the project, which will run for 30 months (2022-2024), aims to (i) scale up these good experiences developed by communities in African countries, in terms of adaptation, mitigation and resilience to climate change and of (ii) support the dynamics of citizen monitoring of the associated policy and regulatory frameworks.

ACF-AO project

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1. Project title

Feminist Climate Action Project – West Africa ACF-AO

2. Summary

The “Feminist Climate Action in West Africa” project is being implemented in Côte d’Ivoire to contribute effectively to the resilience and fight against the effects of climate change by ecologically sensitive coastal and island communities, with a particular focus on rural women and young people.

It will build the capacity of communities, particularly women and young people, to implement strategies to protect biodiversity and ecosystems, notably through the adoption of agroecological practices, energy diversification and advocacy. It will strengthen the participation of rural women and young people in local governance of biodiversity and climate action.

Funded by Global Affairs Canada | Affaires mondiales Canada, the ACF AO project is taking place in Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Senegal and Togo.

It is managed in Côte d’Ivoire by SUCO and Inades-Formation – Secrétariat Général.

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