The Participatory Guarantee System, a relevant solution for individual or organized producers in Cameroon/ GIZ/ KCOA

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L’atelier d’information sur les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) s’est tenu le lundi 04 septembre 2023 à la conférence Episcopale Nationale du Cameroun sis au quartier Mvolyé Yaoundé. L’objectif a été d’informer les producteurs individuels/organisés et le grand public sur les éléments clés du fonctionnement des SPG en conformité avec la réglementation Camerounaise.

 

Les organisations partenaires de mise en œuvre du Projet « Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique Centrale » (PCAC) et plusieurs acteurs de la chaine de valeur de l’Agriculture Biologique et de l’Agroécologie étaient réunis le 04 septembre dernier au cours d’un atelier d’information sur les Systèmes Participatifs de Garantie. Selon les contenus de l’atelier, il ressort que les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) sont « des Systèmes d’assurance qualité orientés localement. D’après l’IFOAM (Organisation Faitière Mondiale pour des Mouvements en Agriculture Biologique), les SPG certifient les producteurs sur la base d’une participation active des acteurs concernés et sont construits sur une base de confiance, de réseaux d’échanges de connaissances ». De cette définition ressort le but d’un SPG, qui est de donner une visibilité aux produits biologiques et d’offrir ainsi des débouchés aux producteurs.

 

KENGNE Patrick expliquant les différentes étapes de mise en place d’un SPG

 

Quelles sont les étapes  de mise en place d’un SPG ?

Pour Monsieur KENGNE Patrick, Chef de Projet « Développement des Chaînes de Valeur Biologique (ProCVBIO 2) » et Consultant en agroécologie, la mise en place d’un SPG se fait en sept étapes. La première étape est l’analyse contextuelle. Cette étape se fait en plusieurs sous étapes à savoir (les besoins, les motivations et les capacités des acteur·ices du SPG ; les cadres nationaux légaux et règlementaires correspondant à l’agriculture biologique et aux SPG ; les opportunités et les demandes du marché ; les problèmes majeurs empêchant les petits producteur·ices d’accéder au marché ; le niveau de compréhension des principes et des pratiques de l’agriculture biologique parmi les acteur·ices, surtout les producteur·ices).

Dans la deuxième étape, les acteurs doivent partager une vision commune. Cette vision est une représentation commune des objectifs, Elle se construit progressivement à travers un dialogue ouvert et inclusif qui respecte la diversité des points de vue et des intérêts. Elle doit être régulièrement révisée et adaptée en fonction de l’évolution du contexte et des besoins du SPG.

En plus de la vision commune, il faut accepter et documenter le fonctionnement des SPG. Il est important de s’assurer que tous les acteurs (surtout les producteurs) comprennent les différents éléments du SPG et le processus de certification pour documenter le fonctionnement du futur SPG. Les éléments clés pour le fonctionnement d’un SPG sont :

  • Le cahier des charges qui doit être reconnu au niveau international ;
  • Les règles ou les normes avec une description des mécanismes pour assurer la conformité ;
  • Une liste documentée de non-conformités et des sanctions pour chaque niveau de non-conformité, approuvée par les producteurs ;
  • Un système de gestion documenté avec les rôles et responsabilités ;
  • Un engagement élaboré par les producteurs ;
  • Enfin, le sceau ou le logo à utiliser sur les produits certifiés et le certificat.

Dans la quatrième étape, il faut connaitre le cahier des charges et s’engager. Cela passe par des formations et réunions avec des séances d’information sur le cahier des charges du SPG, les activités et la non-conformité, l’engagement des producteur·ices, l’élaboration d’une base de données de producteur·ices et formation des groupes locaux.

Dans la cinquième étape, il faut cartographier la ferme et enregistrer les données agricoles relatives au producteur·ice et à la ferme d’une manière simple et systématique.

La sixième étape quant à elle, consiste à réaliser une évaluation par les pairs (Peer review). C’est un processus selon lequel les personnes dans des situations similaires (petits producteur.ices) évaluent les pratiques de production de leurs pairs. Le processus peut être formel ou informel. L’évaluation par les pairs consiste à organiser des visites croisées entre les producteur·ices, les transformateur·ices et les consommateur·ices, afin de s’assurer de la qualité des produits, des pratiques et des relations : renforcer la confiance, la solidarité et l’apprentissage collectif au sein du SPG. Elle contribue également à valoriser les savoirs locaux et à promouvoir une agriculture durable et respectueuse de l’environnement et des droits humains.

La délivrance de la certification marque la fin du processus. C’est la procédure par laquelle un producteur ou un groupe de producteurs reçoit une garantie écrite et fiable, précisant qu’un processus clairement identifié a été méthodiquement appliqué afin d’évaluer que le producteur produit, selon les cahiers des charges ou les exigences spécifiques, des produits spécifiés.

Quels sont les caractéristiques des SPG qui répondent aux besoins des consommateurs ?

Monsieur MBOUAGNIBECK Hervé, Conseiller technique au GADD et par ailleurs Ingénieur en agriculture biologique a donné les caractéristiques des SPG qui répondent aux besoins du consommateur : « C’est est un système de certification biologique alternatif et peu coûteux, qui repose sur des outils et des normes d’agriculture biologique rigoureuses, mais surtout sur l’instauration d’une confiance mutuelle entre producteurs, transformateurs, transporteurs, distributeurs et consommateurs. »

 

Monsieur MBOUAGNIBECK Hervé,; Conseiller technique au GADD

 

L’historique des SPG au Cameroun

Un bref rappel de la première rencontre régionale des SPG d’Afrique tenue du 20 au 23 février 2023 à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire a été fait. Le Cameroun avec son SPG Etso Mbong était parmi les 12 pays d’Afrique (Ouest et Centrale) et de l’Europe qui ont brillé par leur présence à cette rencontre. Les échanges étaient articulés autour  des partages d’expériences entre les différents SPG, des questions d’harmonisation des SPG et d’une norme commune en Afrique Centrale et de l’Ouest, des modèles économiques des SPG pour une durabilité de l’action, de l’inclusion et genre dans les SPG, des marchés pour les produits des SPG, de la reconnaissance institutionnelle des SPG comme levier de pratiques agricoles durables et de la dynamique future du réseau des SPG en Afrique de l’Ouest et Centrale. Après cette rencontre, plusieurs initiatives SPG ont vu le jour au Cameroun.

Pour ce projet PCAC, 3 SPG existent pour accompagner les producteurs bio.  Le GADD et sa certification Etso Mbong, CIPCRE et sa certification SPG Biosanté, CPF et sa certification SPG (Certified Bio Cameroon). Il est important de souligner que ces 3 organisations ont des outils et un organe de certification. La tenue du présent atelier a été d’une grande importance pour Inades-Formation Cameroun dont les producteurs accompagnés de l’agriculture biologique et de l’agro écologie dans la région du Centre, réfléchissent  sur la possibilité de de l’intégration de leurs produits sur le marché à travers la création d’un SPG local au cours de la prochaine phase du projet.

 

 

 

Monsieur Hervé MBOUAGNIBECK avec quelques participants à l’atelier

 

 

Défis pour le développement d’un marché de l’agriculture biologique et de l’agro écologie au Cameroun

Selon un expert sur les SPG, le développement d’un marché de l’agriculture biologique et de l’agro écologie est possible au Cameroun. Une étude globale sur les interactions entre les SPG et les processus sociaux relatifs à la pérennité et à la durabilité des SPG commanditée par IFOAM l’a démontré. Ceci étant, cette réalité peut être possible s’il y’a une dynamique qui est vraiment créée entre les différents acteurs. Par conséquent, il est important de donner la chance aux petits producteurs qui ont des difficultés d’accéder au marché biologique. Ceci pourrait leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie.

Il est cependant important de relever qu’il existe au Cameroun une bonne frange de producteurs qui ne peuvent pas bénéficier de l’accès au marché de leurs produits agricoles à travers les SPG, et cela impacte négativement sur les chiffres des acteurs et des produits de l’Agriculture Biologique présentés par le pays. A titre d’illustration, au cours de ces Cinq dernières années, le MINADER n’a dénombré que 400 à 500 opérateurs de l’Agriculture Biologique, ce qui représente un effectif négligeable par rapport à la totalité des agriculteurs du Cameroun estimé à environ 12 millions. Il importe donc de créer un mouvement pour que plus de producteurs intègrent la chaine de valeur biologique pour le développement du marché de l’agriculture biologique et de l’agro écologie.  Ainsi, si les différents acteurs mutualisent leurs efforts, le Cameroun pourra se hisser au rang de pays à niveau d’agriculture biologique élevé. 

 

 

Notons que cet atelier organisé par le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) et qui entre dans le cadre de la deuxième phase du projet Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique Centrale  (PCAC), a permis d’acquérir des connaissances et compétences relatives aux fonctionnements des systèmes participatifs de garantie (Mise en place, cahier des charges, mention/logo, Marchés, page Web, Reconnaissance officielle du SPG, Documents clés, Engagement, Structure de l’organisation et le Nombre de professionnels impliqués et certifiés).

 

Les acteurs de la mise en œuvre du projet localisés à Yaoundé, à savoir Inades-Formation Cameroun et le SAILD étaient réunis pour s’approprier les outils, normes et procédures que requiert le SPG.

 

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun

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ABCD2 project

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Project title

Supporting the scaling-up of community experiences and citizen monitoring of public policies in response to climate change in sub-Saharan Africa (ABCD 2 project)

2. Summary

The project to scale up community experiences and dynamics of citizen monitoring of public policies in the face of climate change in sub-Saharan Africa is the continuation of an initial project to capitalize on these experiences.

In fact, in 2022, with funding from the Basque Agency for Development Cooperation (ABCD), Inades-Formation carried out the project “Study-capitalization of best practices in the face of the challenges of climate change and local governance in sub-Saharan Africa “This project capitalized on 50 experiences, including 31 on adaptation to climate change and 19 on governance, in 11 sub-Saharan African countries.

Based on the results of this pilot project, we have been able to identify and capitalize on some of the living realities of community efforts to combat the problems posed by climate change in Africa. They have been developed by a variety of players, including public services specializing in environmental and climate change management, civil society organizations and farmers’ organizations.

This second phase of the project, which will run for 30 months (2022-2024), aims to (i) scale up these good experiences developed by communities in African countries, in terms of adaptation, mitigation and resilience to climate change and of (ii) support the dynamics of citizen monitoring of the associated policy and regulatory frameworks.

3. General objective

Contribute to the fight against global warming, through the large-scale promotion of local experiences and concerted policy measures relating to adaptation, mitigation and resilience mechanisms for vulnerable populations, especially rural populations in sub-Saharan Africa.

4. Specific objectives

  • Scale up the good experiences developed by communities in African countries, in terms of adaptation, mitigation and resilience in the face of climate change.
  • Support the dynamics of citizen monitoring of related policy and regulatory frameworks

5. Completion period: June 2022 to November 2024

6. Project area

The project is being carried out in 11 countries: Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Chad, Côte d’Ivoire, Kenya, DR Congo, Rwanda, Senegal, Tanzania and Togo.

7. Financial partner

Basque Agency for Cooperation and Development (ABCD)

9. Implementation partners

17 local development organizations with projects that will replicate the good experiences capitalized on in phase 1 of the project. They were selected on the basis of the evaluation criteria of effectiveness, efficiency, relevance, sustainability and gender equity, following a call for projects launched by Inades-Formation.

List of organizations and their projects

Country

Organization

Project title

1

Burkina Faso

WMU-CDN

Strengthening women’s resilience to climate change by promoting agroecological practices. Case study of the agroecological farm run by the women of the Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), Sanguie province, Centre West region, Burkina Faso.

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Strengthening eco-citizenship through environmental education for pupils in the commune of Arbollé in the northern region of Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promoting environmental education in schools to tackle climate change

4

Cameroon

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

One pupil, one tree to combat coastal erosion and the disappearance of mangroves

6

DR Congo

UWAKI North Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspired by the experience of the Union des groupements Naam de Koumbri in Burkina Faso

7

DR Congo

ACOSYF

Grassroots environmental education to tackle climate change in the Kaziba chiefdom in DR Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Replication of the practice of grafting fruit trees to increase the resilience of farmers in the Bugesera district to climate change.

11

Senegal

7A MAA REWEE

Project to promote agro-biodiversity conservation through capacity building and documentation of local seed varieties in Senegal

12

Tanzania

Inades-Formation Tanzania

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”.

13

Chad

Inades-Formation Chad

Promotion of seed banks, Scaling up the Seeds Savers Network /Kenya experience

14

Chad

ATASANPE Chad

Expand the “One student, one tree” project developed by ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

The governance of protected areas: The case of the Agou mountainsides in Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Continuous and competitive integrated family farming systems for farmer resilience to climate change in Tchamba 2 commune

17

Togo

JVE Togo

Governance of local seed systems among women’s cooperatives in the Assimé classified forest for climate resilience

ACF-AO project

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1. Project title

Feminist Climate Action Project – West Africa ACF-AO

2. Summary

The “Feminist Climate Action in West Africa” project is being implemented in Côte d’Ivoire to contribute effectively to the resilience and fight against the effects of climate change by ecologically sensitive coastal and island communities, with a particular focus on rural women and young people.

It will build the capacity of communities, particularly women and young people, to implement strategies to protect biodiversity and ecosystems, notably through the adoption of agroecological practices, energy diversification and advocacy. It will strengthen the participation of rural women and young people in local governance of biodiversity and climate action.

Funded by Global Affairs Canada | Affaires mondiales Canada, the ACF AO project is taking place in Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Senegal and Togo.

It is managed in Côte d’Ivoire by SUCO and Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Background

Climate change threatens to push nearly a million more Ivorians into extreme poverty, increase the risk of water stress, with more and more regions expected to see more than 10% of their population in water shortage, and increase the resurgence of air- and water-related diseases among susceptible populations (Nationally Determined Contributions, CDN-COTE D’IVOIRE, March 2022). According to the World Bank, by 2050, Côte d’Ivoire will face an average temperature rise of two degrees Celsius, greater rainfall variability and a 30 cm rise in sea level along the coast (World Bank, 2018a).

Climate change affects all development sectors. However, differences between men and women in their relationship with their environment, differences in the composition of economic sectors and unequal access to resources and decision-making will amplify the impacts of climate change on certain categories of the population, including women.

The “Feminist Climate Action in West Africa” project is a response to this reality.

4. General objective

Strengthening climate change adaptation by rural and indigenous women and young people in ecologically sensitive coastal and island regions of Côte d’Ivoire.

5. Specific objectives

  • Increase the influence of rural and indigenous women and young people in climate policy advocacy and in the governance of high-biodiversity ecosystems vulnerable to climate change.
  • Increase the adoption of nature-based solutions such as agroecology, ecosystem and biodiversity protection and restoration, for climate change adaptation, by rural and indigenous women and young people.
  • Strengthen the climate resilience of rural and indigenous women and young people through economic empowerment and energy diversification.

6. Completion date: 2023 - 2026

7. Target audience / beneficiaries: Young people 41% & Rural and indigenous women 59%.

8. Project area

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville and Grand-Lahou.

9. Project actions

Diagnose the obstacles and facilitating factors for the active participation of target groups in biodiversity and climate management decision-making bodies;

Participatory diagnoses carried out by local authorities on the climatic vulnerability of ecosystems and identification of gender-sensitive adaptation measures and strategies;

Training for rural and indigenous women and young people to strengthen and maintain their participation in decision-making bodies;

Training of beneficiaries on climate and biodiversity conservation policies;

Participating communities receive training in business development, inclusive value chains, cooperative management, and direct marketing.

Village awareness-raising and training workshops on biodiversity-friendly and gender-sensitive mitigation and adaptation measures carried out in participating communities.

Ecosystem management and development plans designed and implemented in participating communities.

Technical and financial support to participating communities for the implementation of climate-resilient agroecological practices (micro-breeding, agroforestry, market gardening, beekeeping and oyster farming); to strengthen access to productive water, agricultural inputs and equipment; for the installation of tree nurseries and reforestation of coastal ecosystems.

Solar and eco-energy equipment for food production, processing and preservation, and training in equipment use and maintenance.

Women and youth networking and advocacy

Support and strengthening of savings and credit systems provided to women’s groups.

10. Technical and financial partners

Project funded by Affaire Mondiale Canada and implemented by INTERPARES, SUCO and their partners, including Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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